Malaisie- étape 4- Penang et Cameron Highlands
Arrivée tranquille sur l'île de Penang le lundi à 6 heures du soir. Le bivouac sur lequel nous étions déjà passés a bien changé, mais c'est avec plaisir que nous le retrouvons sous un superbe coucher de soleil.
Le lendemain, nous partons visiter la ville de Georgetown avec l'idée de prendre un bon petit déjeuner dans un café "colonial", mais les bons plans tombent à l'eau quand nous découvrons la ville qui ne correspond pas du tout à l'idée que nous nous en faisions, et c'est au Startbuck local que nous atterrissons finalement.
Georgetown est assez réputée pour ses charmantes maisons coloniales britanniques, mais la plupart tombent en ruine et la ville ne nous laisse pas une excellente impression. Nous y retrouvons Thibaut, l'associé de Papa, que nous avions déjà croisé à Kuala Lumpur et nous passons une agréable après midi en sa compagnie sur notre spot à farnienter. Plusieurs jours plus tard, nous nous apercevrons qu'une personne s'est introduite dans le Babeja par le coffre mal fermé pendant que nous profitions de la plage et a volé le vieil Iphone de Papa et notre Ipod...
Nous partirons de l'île Mercredi matin en nous dirigeant vers les célèbres plantations de thé de Cameron Higlands.
Nous arrivons de KL pour trouver un magnifique coucher de soleil sur notre spot de Penang
La physionomie de la plage a beaucoup changé, il y a dû avoir de grosses tempêtes
Petit déjeuner au Starbucks de Georgetown, nos rêves de petit café avec charme sont tombés à l'eau...
Pendant que les uns se régalent, d'autres mettent à jour le blog
Les jolies maisons coloniales de Georgetown qui demandent pour la plupart une bonne remise en état
Notre charmant Monsieur Parcmètre et ses 2 dents
Retrouvailles avec Thibaut, l'associé de Benoit que nous avions déjà croisé à KL; le retour au business se prépare...
Cameron Higlands est un ensemble de vallées dont deux seulement sont consacrées à la plantation du thé (les autres ne sont qu'un amoncellement de serres plutôt hideuses). Le climat assez frais de ces montagnes convient apparemment très bien à la culture de fruits et légumes: tomates, cerises, fraises et lavande s'y trouvent facilement.
Nous pourrons profiter d'un emplacement féerique au milieu des plantations conseillé par de nombreux camping caristes français. Nous ressortons les pyjamas et les couvertures car il fait 24 pendant la journée et 16 C°la nuit ! Ces températures étonnamment basses nous permettrons de marcher le lendemain jusqu'à la ''mossy forest'', l'une des jungles les plus anciennes de Malaisie et comportant de vieux arbres couverts de mousse. Puis direction l'usine de thé ''Boh'' accompagnés d'un gentil Malaisien que nous avions rencontré le matin. Nous apprenons ainsi comment le thé est récolté, broyé, séché et enfin filtré pour finir dans les sachets. Nous goûtons aussi le fameux thé Boh qui s'avère malheureusement assez décevant.
Puis le gentil Malaisien dont le nom est Puzi ( prononcer Bouzi ) propose de nous emmener au marché local. Nous acceptons avec joie et découvrons de jolis étalages bien rangés et pleins de spécialités Malaises. Papa retrouve non sans un certain déplaisir sa vieille expérience culinaire du Vietnam : les œufs fécondés...
Puzi habite à Kuala Lumpur et vient de temps en temps à Cameron Higlands le week-end pour courir (le jour où nous l'avons rencontré, il avait fait pas moins de 36 kms dans la montagne ! ) Son rêve est de participer à l'ascension du Mont Blanc en France. Après la visite du marché, il va faire quelques emplettes au restaurant Indien pour nous faire goûter les spécialités de son pays. Nous dinons avec lui sur notre spot; la cuisine indienne s'avère délicieuse et, quand nous quittons Puzi le soir, c'est avec le sentiment d'avoir fait une bonne rencontre comme on aimerait en faire tous les jours.
Notre superbe spot au frais à 1600m au milieu des plantations de thé
1ère petite ballade à la découverte du coin
Visite d'une famille de Malais en vacances
Le matin, on regarde par notre petite lucarne et on tombe sur des mariés qui posent...
Ensuite rando jusqu'au sommet pour aller voir la forêt de mousse
Petite pause au milieu des choux
Arrivée à la forêt de mousse à 2000m d'altitude
On reprend des forces sur notre spot; certains font la sieste,
d'autres prennent la pose
et on repart à pieds visiter l'usine de thé "Boh"
Des feuilles de thé fraîches
On y retrouve Puzi, rencontré le matin
Puzi nous emmène au marché de nuit
La marchande de brochette de fraises au chocolat
Les fameux oeufs fécondés de Benoît, berk
Le coin pullule de vieilles Land Rover, on adore!
Samedi matin, nous partons des plantations de thé pour aller marcher dans la jungle afin de découvrir les Rafflesia, qui sont les plus grosse fleurs du monde, parfois de plus d'un mètre d'envergure. Ces plantes rares (qui sont en réalité plus champignons que fleur !) mettent 16 à 18 mois pour éclore mais ne restent ouvertes que 7 jours. Au bout de 2h de trek sur des sentiers pas évidents à franchir, nous arrivons enfin à l'endroit où les Rafflesia poussent et il y en a actuellement 2 d'ouvertes. Ces fleurs ont aussi la particularité de sentir la viande en décomposition ou le cadavre...
Nous garderons de cette marche un bon souvenir où nous avons appris des tas de choses et essayer d'autres, comme boire de l'eau contenue dans les bambous ou essayer les sarbacanes (blow pipe) des aborigènes. Nous prenons ensuite la route pour Malacca. La fin du voyage commence à approcher, Jeanne ne tient plus en place : ''Alexandre tu me racontes l'avion d’Asnières ? Maman c'est quand Asnières ? J'en ai marre du Babeja !'' D’ailleurs, tout le monde est assez content à l'idée de retrouver prochainement la maison et la famille, mais pas trop non plus !
Alexandre
En route pour les Rafflesia
Blanche est aidée dans les passages difficiles
Espérons que les bambous n'ont pas autant poussé rue Michelet...
La 1ère Rafflesia
Et la 2ème
A gauche, une fleur sur le point de fleurir, à droite elle est morte après 7 jours d'éclosion et ne repousse plus
Des fleurs sauvages qui ont pour la plupart des vertus médicinales
L'eau filtrée à l'intérieur des bambous, excellente!
Notre petite Indienne
Le blow pipe (bambou et flèche empoisonnée pour tuer les proies)